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Jules BISCOND
Pomiculteur dans le Tarn

Jules Biscond est un producteur de pommes du Tarn, dans Les Vergers de Montdragon, une commune proche d’Albi. Il est titulaire d’un BTS Agricole en Gestion et conduite des exploitations, mais n’a pas suivi un cursus spécialisé en arboriculture.

 

Les vergers ont été plantés il y 41 ans par ses grands-parents, puis ont été repris par sa mère avant qu’il reprenne le flambeau avec son frère. Sur son exploitation, on cultive des pommes, des poires ainsi que des fraises ou du raisin mais aussi des kiwis et quelques légumes.
Sur les 20 hectares cultivés, 15 sont dédiés à la pomme et 2 à la poire.

Les Vergers de Montdragon sont indépendants et orientés vers la vente directe. Ils ont donc un grand panel de variétés de pommes, on en compte une vingtaine.
Les variétés les plus cultivés dans les vergers de Jules sont : Gala, Golden, Belchard®Chantecler et Fuji

Lors de la labellisation Vergers écoresponsables il y a quinze ans, la plupart des pratiques qui répondent au cahier des charges étaient déjà mises en place. Pour lui, le label vient répondre à une attente sociétale et permet d’estampiller une mentalité et des pratiques écoresponsables qui existent déjà depuis plusieurs années.

Dans les Vergers de Montdragon, Jules et sa famille ont installé des ruches ainsi que des hôtels à insectes pour attirer et développer les populations d’insectes butineurs, très utiles à la pollinisation, mais aussi insectes auxiliaires. Ces insectes permettent de lutter naturellement contre certains ravageurs puisqu’il font partie de leur chaîne alimentaire.
Ils ont également fait plusieurs lâchers de typhlodromes, de petits insectes qui se délectent des araignées rouges, véritable ennemies des pomiculteurs.
 

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Philippe CANTET
Pomiculteur dans les Deux-Sèvres

Philippe est producteur dans les Deux-Sèvres et plus précisément à Vernoux-en-Gatine avec deux exploitations pour un total de 65 hectares. Il cultive essentiellement de la pomme (environ 98%) et quelques cerises.

Philippe a fait le choix, il y a quelques années, de s’orienter principalement vers des variétés club : Jazz, Pink Lady, Juliet, Envy, Ariane…Pourtant il produit aussi des variétés dites « classiques », comme des Golden, Gala et Granny pour un total de 25% de sa production de pommes.
Philippe n’a pas de variété préférée, il s’attache à toutes car quand il en plante une nouvelle, il sait que c’est pour du long terme, au moins dix ans de développement et de mise au point.

Il est tombé tout petit dans l’agriculture puisque son père possédait une exploitation en polyculture d’une trentaine d’hectares. Très rapidement son père lui demande s’il souhaite poursuivre l’activité afin d’anticiper et d’orienter la suite de son exploitation. Etant principalement intéressé par les arbres, il ne s’engage pas dans l’élevage mais bien dans la pomiculture à l’âge de 19 ans.

Il est labellisé Vergers écoresponsables depuis la création du label en 2011. Son engagement dans la démarche lui paraissait logique afin de challenger et améliorer les pratiques de la profession tout en garantissant qualité et sécurité pour le consommateur.

Dans ses vergers, les pratiques écoresponsables sont nombreuses. Il installe notamment du matériel afin de rééquilibrer la biodiversité, en introduisant des oiseaux et des chauves-souris qui permettent, entre autres, de lutter naturellement contre les insectes ravageurs. Un des enjeux selon lui, c’est de refleurir les abords des exploitations agricoles, qui ont trop longtemps souffert et ont été désertés par la faune et la flore, pourtant d’une utilité capitale.

Ses enfants n’ont pas repris les deux exploitations car ils ont fait le choix de s’orienter vers des projets et des métiers bien différents de l’arboriculture. Après maintenant 40 années passées dans ses vergers, Philippe est en réflexion quant à la prochaine transmission, mais rien de bien défini à ce jour.

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Eric Martineau
Pomiculteur dans la Sarthe

Enfant du pop art assoiffé de musiques électroniques, Éric Martineau est un pomiculteur nouvelle génération. Connecté jusque dans ses vergers, il associe tradition et nouvelles technologies pour assurer la transition écologique de l'entreprise familiale qu’il assume pour la 5ème génération. La ferme des Quantières se transmet en effet de père en fils depuis 1889.

 

Avec ses cheveux mi-longs argentés et son sourire en coin, Eric n’a pas le look de l'emploi, et pourtant, à 48 ans, Éric Martineau est fier de son métier de pomiculteur.

 

Après un BEP Arboricole à Pouillé (49) et un BTA au lycée agricole de Montauban, Eric reprend la ferme familiale de 60 ha à 22 ans.

 

A la tête de 18 ha de vergers, il produit 18 variétés de pommes : toutes les variétés classiques comme Golden, Gala, Granny Smith, mais aussi des variétés spécifiques comme Choupette, Bertanne, ou encore Cox Orange qu’il destine à la vente directe sur les marchés.

 

Avec 1 000 tonnes de pommes produites chaque année, la pomiculture représente aujourd'hui 98 % du chiffre d'affaires de la ferme Martineau. Mais la rentabilité de son activité inclut une nouvelle donne : le respect de l'environnement. Éric témoigne : "du temps de mes grands-parents, l'écologie n'était pas au cœur des préoccupations, il fallait produire, car les gens avaient faim. Depuis que j'exerce, les préoccupations alimentaires ont complètement changé les attentes des consommateurs qui se demandent ce qu'il y a dans leur assiette".

 

En intégrant l’Association Nationale Pommes Poires (ANPP) avec le groupement Renaissance, Éric se conforme au cahier des charges "Vergers écoresponsables" qu'il qualifie de "code de bonne conduite". "Prendre ce qu'il y a de meilleur en bio et en agriculture raisonnée" : telle est la devise qu'il emprunte à l'ANPP. Basée sur l'observation, cette méthode ne fait ainsi appel aux produits phytosanitaires qu'en dernier recours.

 

Sur son smartphone, Éric utilise une application qui lui donne des indications sur les conditions climatiques et le conseille sur l'entretien de ses cultures. Dans ses vergers, nichoirs, hautes herbes et station météo sont les indices de cette technique qui passe par l'observation et favorise la biodiversité. Car la faune et la flore sont les meilleurs alliés du pomiculteur 2.0.

En juin 2018, Éric a remporté le Prix Reporters d’Espoirs pour la section radio aux côtés d’Édouard Baer sur Radio Nova (émission Plus Près de Toi) pour un sujet intitulé « Mangez des pommes » mettant la lumière sur les phéromones, les alternatives naturelles aux pesticides, biodégradables et compatibles avec l’agriculture biologique.

Interview à retrouver sur : http://www.nova.fr/mangez-des-pommes

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Albert Richard
Arboriculteur en Maine et Loire

Albert Richard possède un domaine arboricole de 30 ha de pommiers et 5 ha de cerisiers à proximité d’Angers. Après des études de micromécanique qui ne lui donnaient pas vraiment satisfaction, il suit une formation professionnelle et, son Brevet de Technicien Agricole en poche, il reprend l’exploitation de son père en 1992 et son épouse le rejoint en 2004.

 

Aujourd’hui, Pink Lady et Gala représentent environ 50% de sa production, mais il est aussi investi dans des variétés telles que Tentation ou encore Joya, dont il est d’ailleurs le Président (Joya Team Europe).

 

Il apporte la totalité de sa production à la coopérative Les Vergers d’Anjou et ses pommes sont commercialisées dans le monde entier par le groupe Blue Whale. Ainsi, les vergers d’Albert sont agréés pour des destinations particulièrement exigeantes comme les Etats Unis, Taïwan ou encore la Chine.

 

Installé en zone périurbaine d’Angers, Albert, qui vit sur son exploitation, est attentif à ses méthodes de production et aux relations avec le voisinage. Son éthique de production l’a naturellement conduit à respecter la Charte Vergers écoresponsables. Il limite ses interventions phytosanitaires en mettant en place toutes les méthodes alternatives existantes. Pour lutter contre le ver de la pomme, 100% de son verger est en confusion sexuelle (installation de diffuseurs de phéromones évitant la rencontre des papillons mâles et des papillons femelles). Pour lutter contre le puceron lanigère, ce sont les aphélinus mali, sortes de petites guêpes, qui s’en chargent, et pour lutter contre les araignées rouges, la présence de typhlodromes dans le verger, prédateurs de cet acarien, lui a permis de ne plus traiter.

 

Il s’est aussi doté d’outils d’aide à la décision comme des stations météo reliées en instantané à son téléphone et à son I-Pad pour évaluer les risques de propagation des maladies, et n’intervenir qu’en cas de nécessité.

 

Enfin, pour protéger son verger contre le risque de grêle, il a investi pour couvrir la totalité de son verger en filet.

 

Aujourd’hui, Albert Richard est également un employeur local avec un chef de culture et deux salariés permanents, ainsi que 17 emplois équivalents temps plein.

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Guillaume Seguin
Arboriculteur à Villers-Cotterêts dans l'Aisne

Guillaume Seguin exploite un domaine arboricole de 30 ha dont 15 sont consacrés à la poire. On y trouve différentes variétés : Comice, Conférence (poires d’automne, cueillies à la fin de l’été et consommées jusqu’en février) et une variété relativement nouvelle, l’Angélys (poire d’hiver, cueillie en automne et consommée jusqu’au printemps).

Quand, en 1996, Guillaume Seguin reprend l’exploitation tenue par son grand-père puis par son père, qui cultivaient de la pomme, il rachète d’anciens vergers aux alentours et élargit la production en développant la culture de la poire.

Certains poiriers sont cinquantenaires (ils peuvent vivre jusqu’à 100 ans) ! Guillaume Seguin produit aujourd’hui de 400 à 600 tonnes de poires par an. Les poires sont cueillies à la main et partent ensuite vers une coopérative de la Somme où elles sont stockées en réfrigérateur puis vendues.

 

L’exploitation de Guillaume est agréée « Vergers écoresponsables », label qui traduit son engagement à produire dans le respect de l’environnement et de la biodiversité. L’observation et la compréhension de la vie du verger sont à la base de la démarche, puis le producteur agit avec mesure pour respecter les équilibres naturels, en limitant autant que possible les traitements et en utilisant le meilleur des techniques, qu’elles soient agréées en Agriculture biologique ou en conventionnel.

La lutte intégrée est ainsi généralisée. Elle vise à développer des méthodes alternatives pour contrer les insectes nuisibles, comme par exemple l’introduction d’insectes utiles, prédateurs naturels des ravageurs, ou la confusion sexuelle des papillons pour éviter la ponte de vers dans les pommes.

 

Guillaume Seguin vient également de se lancer dans l’apiculture, avec un objectif de 30 ruches dans les 3 années à venir.

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Xavier Hervé
Arboriculteur dans l'Aisne

Xavier Hervé est arboriculteur depuis 1984.

 

A l’époque, l’exploitation de ses parents s’étendait sur 12 ha de vergers et 15 ha de céréales. Après 10 années d’activité avec ses parents, Xavier a repris les rênes pour développer la partie commerciale, mais aussi l’exploitation familiale qui compte aujourd’hui 25 ha de pommes à couteau, 20 ha de pommes à cidre et 120 ha de céréales. En pommes, Xavier produit aujourd’hui 25 variétés.

 

La production fruitière intégrée, aujourd’hui identifiée par l’appellation « Vergers écoresponsables » a très vite été une nécessité face aux exigences de la grande distribution. C’est aujourd’hui le seul cahier des charges qui lui semble indispensable car il permet de sécuriser les clients et de garantir une qualité sanitaire irréprochable.

 

Dans l’Aisne où il a son exploitation, véritable réservoir de biodiversité, au milieu de 1500 ha de bois, Xavier a mis en place dans son verger des méthodes alternatives de lutte biologique comme la confusion sexuelle pour lutter contre le carpocapse, et il favorise la présence d’acariens prédateurs pour lutter contre l’araignée rouge.

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Stéphanie et Pascal Pineau
Arboriculteurs en Maine-et-Loire

Stéphanie et Pascal Pineau ont fait des études d’agriculture à Angers. Stéphanie était plutôt attirée par la filière animale au départ. Pascal, quant à lui, est un passionné d'agronomie.

 

A eux deux, ils ont repris et développé l’exploitation familiale créée par le grand-père de Pascal, et déjà développée par son père. Ils exploitent aujourd’hui 220 ha de vergers, produisent environ 11.000 tonnes de pommes autour d’une quinzaine de variétés.

 

Ils ont tous deux une véritable philosophie de développement durable : les schémas mis en place dans le verger doivent pouvoir se reproduire. Pour cela, Pascal, par l’observation, la compréhension du fonctionnement des sols, du développement racinaire, cherche à comprendre en permanence les phénomènes du verger.

 

Aujourd’hui, ils ont mis en place dans leurs vergers des méthodes de lutte biologique, comme la confusion sexuelle pour lutter contre le carpocapse, dont la larve est le fameux « ver de la pomme ». Les typhlodromes, acariens prédateurs de l’araignée rouge ont élu domicile dans le verger, ce qui a permis de régler totalement la prolifération des acariens. L’enherbement dans le verger permet d’éviter l’érosion, de structurer et d’aérer le sol, et ainsi de favoriser la présence d’une faune très utile dans les sols. La gestion de l’eau est également très importante pour Stéphanie et Pascal : les eaux de l’hiver sont récupérées au maximum pour éviter de puiser dans les nappes phréatiques, et le verger est équipé d’un système de goutte-à-goutte pour maîtriser les quantités d’eau utilisées.

 

Ainsi, Stéphanie et Pascal, agréés "Vergers écoresponsables", retrouvent dans la Charte Qualité des Pomiculteurs de France les critères essentiels pour produire des pommes de qualité dans le respect de l’environnement et de la biodiversité.

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Pierre Leroy
Arboriculteur dans la Sarthe

Pierre Leroy est un jeune arboriculteur installé dans la Sarthe. 6ème génération de pomiculteurs sur l'exploitation familiale, il a pris la suite en 2009.

 

Il travaille sur 70 ha donc 20 ha de pommiers d'une dizaine de variétés.

 

Agréé "Vergers écoresponsables", Pierre a mis en place différentes méthodes pour limiter son impact sur l'environnement :

 

- limitation de la tonte entre les rangs à 2 fois par an pour favoriser la présence d'auxiliaires dans le verger et limiter la consommation de carburant,

 

- présence d'une station météo au sein du verger qui permet de parfaitement connaître les besoins des pommiers et d'intervenir au meilleur moment pour les irriguer et les nourrir,

 

- utilisation de la confusion sexuelle dans tout le verger pour lutter contre le ver de la pomme issu d'un papillon appelé le carpocapse. Cette technique permet de diffuser des phéromones dans le verger, de désorienter les papillons mâles et ainsi, d'éviter l'accouplement entre papillons mâles et papillons femelles,

 

- installation de nichoirs à mésanges dans le verger pour favoriser leur présence très utile pour lutter naturellement contre les ravageurs,

 

Depuis la mise en place de ces méthodes, les typhlodromes et coccinelles ont élu domicile dans le verger. Le typhlodrome est un acarien prédateur de l'araignée rouge, véritable fléau du verger, et la coccinelle permet de lutter contre le puceron. Leur présence est donc un véritable atout.

 

Ainsi, Pierre a su mettre en harmonie son métier et son environnement, permettant le respect à la fois des ressources et de la biodiversité. Mais le métier est en perpétuelle évolution, etPierre reste très attentif à toutes les techniques qui lui permettront de faire progresser encore ses méthodes de production. 

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Marie-Pierre Liautaud & Céline Charles
Arboricultrice & technicienne dans les Hautes-Alpes

Marie-Pierre Liautaud (à droite sur la photo) est arboricultrice dans les Hautes-Alpes à Ribiers. Son grand-père, surtout éleveur, a planté les premiers pommiers. Son père installé en 1978 a développé fortement cette production puis a arrêté l’élevage pour se consacrer à l’arboriculture. Après des études d’arboriculture doublées d’un BTS protection des cultures, Marie Pierre s’est installée avec son père en 2004 pour se consacrer aux quelques 31 hectares de pommiers de l’exploitation, principalement de la Golden, des Rouges, et de la Gala. Son père lui a transmis les valeurs de respect de l’environnement en utilisant dès son homologation la confusion sexuelle.

Ses études puis un stage centré sur les auxiliaires lui a permis d’approfondir ses connaissances sur cette thématique.

 

Céline Charles, quant à elle, est ingénieur agronome. Une de ses missions est le suivi des producteurs en tant que technicienne depuis 2008.

Elle connaît parfaitement à la fois leurs problématiques techniques et économiques, leurs contraintes de production ainsi que les exigences des cahiers des charges. Elle témoigne de la capacité des producteurs à modifier leurs pratiques et à s’adapter, dans la mesure où ils sont accompagnés techniquement et bien informés. Une autre de ses missions est l’expérimentation au travers d’essais phytosanitaires et de méthodes alternatives. Ainsi, elle parvient à faire évoluer les pratiques culturales pour aller vers des méthodes écoresponsables. Après l’incitation à la pose de la confusion sexuelle du carpocapse, puis la limitation des traitements d’appuis du carpocapse, elle a encouragé cette année à la limitation du fauchage de l’inter-rang qui favorise la présence d’insectes utiles au verger, la tolérance des dégâts de pucerons et le respect des auxiliaires. Elle intervient également dans le raisonnement de l’irrigation et de la fertilisation. Son accompagnement permanent des exploitants les conduit vers une meilleure réflexion de leurs pratiques agricoles, et une sensibilisation à une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et de la santé humaine.

 

Avec Marie-Pierre, elles partagent les mêmes valeurs :

          Une forte conscience environnementale (respect des auxiliaires, des  Zones Non Traitées, …)
          Le respect de la réglementation quant aux normes sanitaires
          La limitation de l’utilisation des produits phytosanitaires et favoriser les méthodes alternatives autant que possible

 

Et elles se complètent :

          Marie-Pierre, très compétente sur le terrain, réalise tous ses comptages et observations elle-même
          Céline lui apporte les informations techniques et environnementales nécessaires
          Elles s’apportent des idées complémentaires quant à la mise en œuvre de différentes méthodes
          Marie-Pierre étant volontaire et ayant le courage d’essayer des techniques différentes, son exploitation sert de support pour communiquer sur la validité technique et économique des procédés qu’elle met en œuvre afin de pouvoir les diffuser à plus grande échelle auprès d’autres arboriculteurs.

 

A elles deux, elles ont remporté en 2011 le Prix « Cultures spécialisées » du concours national « Des ID plein la terre » pour récompenser l’exemplarité de leur démarche sur les plans agronomique, économique, environnemental et sociétal.

Pour en savoir plus, suivez le lien ci-dessous :

www.youtube.com/watch?v=uS_uVKR-G4k

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Bernard Nicolaï
Arboriculteur dans la Somme

Bernard Nicolaï est producteur de pommes et de poires dans laSomme, en Picardie.

 

Après un BTS agricole et 2 expériences professionnelles chez un producteur expéditeur en Belgique puis dans la Grande Distribution, Bernard est revenu sur l’exploitation de son père en 2000 où il a, dans un premier temps, développé la partie commerciale. Puis en 2007, il a repris une partie de l’exploitation qu’il gère désormais de façon indépendante, même si son père reste un conseiller attentif et objectif.

 

A la tête de 65 ha de vergers dont 50 ha de pommiers, Bernardsouhaite faire perdurer le savoir-faire familial dont il a hérité depuis 3 générations.

 

Producteur engagé dans des méthodes de production durables, accompagné par un technicien indépendant qui le conseille, il est agréé « Verger écoresponsable » et respecte la Charte Qualité des Pomiculteurs de France. Le respect de la Charte est indispensable pour la Grande Distribution, mais Bernard est aussi un pomiculteur convaincu de l’importance de cette démarche respectueuse de l’environnement dans la société d’aujourd’hui.